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Photo-(love)-story
Quoi, une histoire d’amour? Mais bien sur, je vais vous raconter la belle histoire de ma semaine passé, illustré avec des photos superbes:
Alors ça, c’est la vraie spéléo:
C’est une photo prise par notre dieu de photograph Serge Caillaut dans la belle grotte de Gournier.
Ces derniers 6 semaines, j’ai fait 5 sorties de spéléo dans une grotte qui ressemble plutôt à un tas de boue qu’à une grotte. Mais bon, avec Cédic et Mike on a monté un beau projet avec la télé Suisse et on était surmotivé pour montrer nos explos dans la grotte FJS à tout le monde. (FJS veux dire, Faut Juste S’encharner…vous sauriez pourquoi).
Donc ça c’est Diego:
Diego n’a jamais fait de spéléo dans sa vie. Diego me fait beaucoup confiance. Quand je lui dis qu’il va passer sans problèmes dans le méandre 118 218, il me croit. Moi je remplis le méandre comme ça:
Moi je mésure 170cm et j’ai l’épésseure d’un Kit Petzl remplit. Diego fait le double…
On arrive après 5 heures de ramping dans le bivouac et là, Diego commence à comprendre ce qu’il fou ici. Il se met en mode machine de travail et sort sa caméra pour nous suivre dans nos explorations de fou dans cette grotte toute boueuse!;-)
Il filme l’arrivé dans le bivouac:
Il filme une Nina qui essaie un peu désespérée de laver son matos (ça va faire mal à Petzl):
Au bivouac il comprend ce que c’est de manger du riz avec de la boue partout et il filme tout ça:
Après manger, Diego commence à comprendre comme c’est dur de partir du point chaud et de se remettre dans les combinaisons toute crado. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est comme sa caméra va prendre chère dans les prochaines 7 heures. C’est parti pour l’exploration et Diego filme de A à Z:
Cèdr à la préparation pour faire de l’escalade sous terrain:
Mike en traine de percer dans la boue dans ce immense puit qu’on a trouvé:
Diego film les expressions qu’on a quand on se chie dessus (quand on a très très peur):
Diego film des très grands volumes sous terraines (merci Petzl pour les nouvelles Ultras, ils déboitent!):
Diego comprend ce que ça veut dire d’attendre et d’avoir très froid pendant quelqu’un fait de l’artiv (on voit Cèdr affont dans son élément):
Diego film toujours, mais il commence vraiment à se poser des questions…il suit Mike et Cèdr dans la dernière escalade avant que les 3 tombent dans un cul-de-sac. Diego commence à réaliser qu’on a pas trouvé la nouvelle sorti comme prévu et qu’il devra ressortir pas le chemin de l’entrée, le boueux et étroit méandre 118 218….Diego film quand-même Cèdr et Mike dans le cul-de-sac:
Diego est vraiment très très fatigue et il commence à en avoir marre….tout ce qu’il veux c’est d’aller se coucher dans le bivouac:
Diego retrouve son sourire et il filme de nouveau:
Le matin Diego sait qu’une nuit sous terre est toujours une nuit blanche, surtout quand les matelas se dégonflent toutes les 5 min…C’est pour ça qu’on donne beaucoup des crêpes à Diego au petit déjeuner car il lui faut beaucoup de force et courage pour ressortir de la grotte FJS:
Diego range sa caméra. Il se met de nouveau en mode verre de terre. On finit notre mission, avec un peu de souffrance et un peu des coincements de partout…mais en gros, Diego a filmé dans le truc le plus extrême qu’il a fait dans sa vie.
Vous pouvez voir tout ça le mardi, 21. aout à 19.00 sur la chaine Suisse SF2 ou online sur le portal vidéo SF.
Je veux vraiment dire un grand bravo à ce fameuse Diego Defilla qui travaille pour la boite de production Hals und Beinbruch. Il a fait un effort de fou, chapeau. Aussi un grand merci à mon super super sponsor Petzl qui me donne de la possibilité de réaliser mes projets de fou, quoi que ça soit, en escalade, spéléo ou en montagne. Et bien sur à l’équipe d’enfer de Mike Fuselier et Cédric Lachat, mais également à tout les porteurs: Anaise, Seb, Vincent, Fab….
Vive les aventures…
Quelques nouvelles
Ben ça fesait longtemps où j’ai plus trop donné des nouvelles sur mon Blog…il y a plus que six semaines, je me suis fait une déchirure partielle d’une de mes poulies, aille, la blessure classique des grimpeurs. Pas de raison pour déprimer, j’étais presque contente d’avoir finalement la tête et le temps pour faire autre chose. J’ai pas mal bossé en Suisse; j’ai fait des visites d’écoles avec ‘école bouge‘, un peu d’ouverture dans la salle d’escalade à Küblis et des conférences bien sympa comme par exemple pour la ville de St.Galle.
Côté sport, je me suis pas mal mis à la spéléo. Avec Cédric et Mike Fuselier on est en train de monter un super projet de film pour la télé Suisse. L’équipe de Hals und Beinbruch va venir filmer avec nous dans notre trou en exploration, le 118 218. Pour tout bien préparer, on a du faire plusieurs portages de matos pour bien équiper le trou et pour monter un bivouac cinq étoiles (merci encore à Seb Richard, Anaise Verbrugge et bien sur Mike Fuselier pour leur grand investissement). Ce trou est particulièrement petit et plutôt sale, du coup c’est assez difficile à filmer. Les images disent tout…
Après un mois de pause en escalade complète, j’ai repris à grimper et olàlà, c’était dur! Pendant deux semaines j’ai penduillé comme une grosse vache sur des prises (sans pouvoir les arquer), pas des super sensations.
Puis poile pour les Natural Games à Millau, ma petite poulie s’est bien réparé et j’ai pu me régaler afont sur la falaise du Boffi et me remetrer la patate dans la grande proue en 8b+, Tête de Gondole. Un grand merci à Frad Labreveux, qui a pris des belles photos. (Il y aura encore des meilleures dans le prochain Grimper)
Pour chercher un peu de fraîcheur, on a bougé avec Cédric dans notre super camion dans le Briançonnais. On a grimpé deux jour dans la vallée d’Entraigles où Cédric a torché un 8c+ bien physique, Sankukai, au 2ème essaie. Moi j’ai pas fait des miracles. Après un 8a flash dans la partie moins dévers, j’ai essayé un 8b sur physique que j’ai pas pu enchainer, le site est bien dur à grimper pour une fille…
Après une semaine à faire des voies sportives, on sentait que c’était le bon moment pour se lancer dans une nouvelle aventure en grande voie. Il y a deux jours, on a donc attaqué notre projet d’été dans le Rocher du Midi avec la voie ‘Carnet d’adresse’, 250m 8b+. Une paroi superbe juste à côté de la maison!
Premier jour il y a eu beaucoup de brouillard et après une grosse heure de marche, on a cherché longtemps le pied de la voie. Bien motivé on a fait les premiers trois longueurs à vue (7a, 7b+, 7c) et on trouvait ça assez facile.
Mais à partir de la 4ème longueur, la longueur cléf en 8b+, ç’a bien serré la visse! 30 mètres que sur des mauvaises prises plates et sans pieds, j’ai trouvé ça vraiment dur…Cèdr est allé en premier pour metrer de la magnésie et vive la quantité des spits. Il a monté rapidement la corde, moi j’ai trainé bien plus. On s’est arrêté là car on voulait garder de la peau pour pouvoir monter la corde le lendemain.
Jour deux, on a commencé directe au 8b+ (vive la technique spéléo pour la remonté sur cordes). Je me suis fait un grand trou au but de mes doigt au premier mouve, bravo Nina…mon mental m’a lâché totalement avec un doigt qui pisse le sang et Cèdr a fait toutes les longueurs suivants (7a, 7c+, 8a et 8b) en premier.
C’est drôle, j’ai rarement vu Cédric grimper si bien dans ce style super technique et dalleu, sans une trace de magnésie et en mettant les dégaines. Peut être c’est parce qu’il a des Scarpas aux pieds???
Moi en seconds, j’ai essayé de mémoriser tous les mouves mais j’en ai tellement chier, que j’ai pas pu bien travailler. Mon seul but c’était d’arriver à haut. Bien épuisé, Cédric il s’est lancé à cinq heures du soir dans la dernière longueur qui est sensé d’être la plus dure. Et toute à fait, il a mis plus qu’une heure pour trouver une solution pour ce grand pas de bloc. Un peu désespérée je l’ai assuré et je me suis bien rendue compte de la force qu’il a mis dans sa méthode. Après avoir jeté un coup d’oeil sur la suite qui était bien plus facile, il est descendu en me disant qu’il verrait aucune fille à faire ses mouves, c’était un bloc comme en coupe du monde pour lui.
Olàlà, avec peu d’espoirs je me suis encordé pour trouver une autre méthode pour ce pas difficile. Finalement j’ai fait pareil comme Cédric, sauf que moi je poussait plus sur les petits pieds et hop, les mouves se sont fait assez bien, vive la technique des pieds!;-)
C’est trop trop cool, on a trouvé de nouveau un super projet à deux qui demande surtout à moi un grand investisement.
Vive les aventures!!!
Vidéo de notre expé spéléo en Vietnam
My adventures in Vietnam
Once a year, I like to go on a journey without my climbing shoes, to see the planet without all his crimps and flat holds…;-)
At the end of November, I jumped on a plane from Paris to Vietnam, together with Cédric and three cave-friends, Manu, Clémentine and Bernard.
Our goal was to find new caves in a vierge zone in the north of Vietnam. From the capital Hanoi, it took us one week to getting all the permissions to travel to the north and to stay in the homes of the local’s. One week in Hanoi and Bay of Along was enough time to be real tourists!
After two days on a pirate boat in the Bay of Along, we finally found our Vietnamese geologist in Hanoi. Every paper was signed and we were ready to move into the wild jungle.
The countryside in this region was really impressive and completely untouched from the tourism.
For about four hours we drove the 200km north by car, but at one point there was no more street and we had to walk the last 15km to our small village.
The people who live up there, the Ethnies, really live like in the middle age. All of them are self-supported, they eat rice and vegetables and sometimes they butcher a chicken.
During our explorations, we’ve had the chance to sleep in the house of the chief of the village. It was a big privilege to see how they manage their life, impressive…
Every day, we were looking for new caves and with the help of the locals, we found a lot of little caves from 200 to 500 meters long. But the potential wasn’t really big or impressive. The research in the middle of the jungle was a scary thing. Sometimes we found snakes near the entrances! 😉
The caving was really unique. Nothing extreme, but when you do an expedition in a new zone, it’s like playing Lotto. You can find a 10km cave, or you can find nothing. All in all, we’ve had a lot of fun and life with the Ethnies in their village was adventure enough!
Concerning the food, it was a little adventure as well. Beside the pure rice, we never had an idea what was in our plates. And fortunately we took some good Uncle Ben’s and some snickers with us to change the tastes a little bit.
Holidays have to be holidays, and so we moved with Cédric to the Island Phu Quoc, in the very south of Vietnam. Diving, exotic fruit, seafood, cocktails at the beach… the real recovery! 😉
I would say ‘vive’ the holidays to bring good forces and energy for a new season, with a lot of ascents! 😉
Thank’s to Beal and Uncle Ben’s for the great support!
Mountain film festival in Grenoble
Teaser des 13èmes Rencontres du cinéma de… par maisondelamontagne
This year, I’ve had the pleasure to present two films on the mountain film festival in Grenoble. The first was Rock’n Cuba from Vladimir Cellier and Julien Nadiras. It was not only a pure climbing film, it was more a mix between music, culture, livestyle and for shure the climbing in Cuba. A peace of art…thank’s once more to Vlad and Julien for their unique work.
Beside climbing and mountain movies, we’ve had the pleasure to see for the first time on this festival a film about caving. The descent from the Petzl Team to the Berger, -1’000m this summer.
I’ve had a lot of fun and it was really cool to see all these films on a big screen.
Soirée du mardi 15 novembre 2011 – Rencontres du… par maisondelamontagne
Caving….it’s time to do more! In one week I will go with Cédric and three friends from Grenoble to Vietnam for exploring and discovering. I’m really psyched because I’m shure that it will be, once more, one of these incredible adventures…;-)
Aventure Frommagere
La vie m’amène souvent à des endroits incroyable. Pour l’instant j’ai vu pas mal des choses sur terre, mais en ce moment je découvre un nouveau monde: La vie sous terre…
Il y a trois jours, Cédric et moi, on a fait un trou de fou, la Frommagere. Cette grotte n’est pas facile à faire. Techniquement il y a tout ce qu’on veut: des grand puits, des petits méandres, des boyaus d’un diamètre de 30cm, des cascades, des galeries de ouf…..
On était un peu mal parti, car on s’est fait voler du matos sur le parking de la grotte pendant la nuit…après un aller retour sur Grenoble, on a enfin pu commencer notre expé.
Quatre heures jusqu’au bivouac, un chemin d’aventure! On a du remper pendant 40min dans un petit boyau ou je me suis fait une crampe dans mon cou car c’est si petit qu’on ne puisse pas tourner la tête!;-)
Fallait descendre un puit de 200 mètres, se démerder dans des petits méandres….je vous jure, j’aurais pas aimé d’être plus grosse, Cédric était limite pour passer dès fois!
Après un repas chaud au bivouac, j’ai passé le pire moment da ma vie! Fallait entrer dans une combinaison néopraine qui était tout trompé et il fesait 5 dégrées et brrrrr, c’était juste horrible! Bon, une fois qu’on était entré, c’était trop bien car la deuxième parti du bivouac jusqu’au font, c’est un canyon sous terre. Je me suis trop trop amusée!
Arrivé au font, à 900 mètres sous terre ( il y a seulement une dixaines des personnes qu’on pu aller jusqu’au font), Cédric a attaqué de faire des escalades. Son idée c’était de trouver une jonction avec le Berger, le moins mille le plus connue en France. Mais après trois heures on a rien trouvé et on est remonté au bivouac, Cédric un peu deçu…
La Frommagere est une grotte très très humide. Il y a de l’eau partout, on est toujours trompé, dèque tu t’arrètes, t’as froid. Alors un bivouac sous terre à coté d’une cascade n’est pas top top….les duvets sont mouillé, le bouffe a toujours un gout de terre, il faut prévoir des habits secs….une vraie mission! Mais Cédric et moi, on a adoré car ça demandait beaucoup de préparation, c’était une vrai expé sous terre!
Après 16 heures affont dans la grotte, on a essayé de dormir un peu, mais bon, on a essayé.
La remonté le lendemain nous a demandé beaucoup plus d’efforts qu’à la descente. Monter les méandres avec les sacs est bien plus dur et je ne raconte même pas le puit de 200 mètres!;-)
Après 7 heures, on a pu sortir sans avoir fait des graves bléssures ( bien sur j’ai des bleus partout, mais ça c’est normal) et on a pu sentir le soleil sur nos visages et comme il était beau ce moment!
Un aventure de fou, à refaire, ça c’est sur! Mais c’est quand-même bien que je suis en plein de pause d’esacalde car la peau elle prends chère….;-)