A fine taste of Switzerland

This week I’ve had the big pleasure to show around the best sides of Switzerland, my homeland Prättigau, to some of my really good French friends Mélissa le Nevé, Florence Pinet and Gérome Pouvreau.

Before that, we had to go the tade show in Friedrichshafen which is always a big crux in a climber life…anyways, the air of the Rätikon was even fresher after tahat,then ever before.

We had an icredible window of good weather, which is quiet unique for this area: no rain, cold northwind and amazing long daylight till 10 in the evening.

No hesitations for Flo and Gé, the idea of Silbergeier was fixed in their minds. My role as the local guide was to give them all the informations necessary  and to share all the little secrets I know about this ultra technical multipitch climb.

Mélissa and me, we took all our courage together and attacked the most ‘flatfull’ route in the whole Rätikon: Hanniballs Alptraum (Hanniballs nightmare….)

I already had some ‘nightmare’ experiences in this route, six years ago. Full of confidence that my foot technique would be better now, we starded to climb while Flo and Gé were ready to touch the first holds of Silbergeier, only 10 meters right of us.

Hanniballs nightmare, this name is defenitly not only an invention, it’s the true and perfect name for this 7c flat monster!

First day we’ve had a look on the frist three pitches and it was so hard for us tho figer out the betas that we weren’t able to have a look on the last 7c pitch. Next day we tried to redpoint but there was no way for us….big fights in the first three pitches (7b, 7b+, 7b+) and then my on-sight on the 7c…no way…no courage to give one more go for the redpoint…unbelieveble…I mean it was not an 8c, only 7b+???? Fortunalety I know the grades in the Rätikon are particulary…

Well, beside loosing a lot of skin, loosing tonns of rubber and big run outs, we’ve had a great great time! Florence and Gérome  worked out the whole line, beside the last 7c+/8a pitch and we were ready for a good restday at my mothers house in Prada. Prada means hanging out on a terrasse in the middle of the mountains, Prada means huge barbecues with only meet of the local hunters, Prada means good wine….the pure recovering for body and mind.

Last day, Mélissa and me, we didn’t found enough courage to retourn in Hanniball, we were gardening instead. Yes I know, this could sound a little bit lazy, but everybody who has already climbed in Hanniball knows that it tooks a while before you wanna go back…;-)

The stomace full of chamois meet, Gérome was able to redpoint Silbergeier on this day and this is for me one of the biggest satisfaction I can feel: to help the best I can and to admit all my energy I have for another person. BIG UP Gérome!!!!!!!!!!

More infos about the Redpoint form Gérome on the webpage  grimper.com

Le monde à l’envers

Ces dernières deux semaines j’ai fait tout le contraire de ce que j’ai l’habitude de faire….

Bon, avec le team Petzl on est parti dans les gorges du Tarn pour le Roc Trip de couleur caillou. On a été invité pour grimper plein de nouvelles voies et des voies reéquipées.

Normalement j’aime trop ce genre d’événements parce qu’on grimpe dans toutes les belles voies du coin et on profite des beaux moments avec nos amis dans une belle nature.

 

Malheureusement pour moi ça ce n’est pas passé comme prévu. Bien sur j’avais envie de grimper dans la plus belle voie du coin, Tennessee. Avec Mél on a travaillé dur pour aller au bout de cette ligne de 40 mètres et ça n’a pas plu à certains locaux. En fait je me suis fait reprocher de mettre des traits de magnésie pour marquer des prises dans le crux et apparemment c’est un sacrilège dans les gorges…

 

Je ne sais pas quoi dire à ce sujet si ce n’est que çà m’a vraiment saoulé et que çà m’a bien cassé le moral pour la suite.

En fait il y a un truc que je ne vais jamais comprendre: Pourquoi il y a des gens qui nous casse notre métier? Là dans les gorges je suis tombé façe à façe avec une personne comme ça et elle a dégagé une telle frustration et une telle énergie négative que je me demande à quoi ça sert de grimper…on a tellement de la chance de pratiquer ce beau sport; on a les moyens et la santé. Mais il y a des cons qui passent leur vie sur internet sur les forums et le seul truc qui les amuse c’est de casser des gens comme nous qui s’exposent.

Ce message s’adresse donc à tout les gens qui nous mettent des bâtons dans les roues: Laissez nous tranquilles et soyez un peu plus conscient de la chance qu’on a de pouvoir grimper….la grimpe c’est une joie, il ne faut jamais oublier ça!

 

 

 

Bref, bien frustré de ce qui s’est passé, je me suis forcé à rester jusqu’aux “Natural Games” parce que cet événement est quand même un truc de fou.

J’étais même super contente de participer au contest de bloc parce que ça m’a bien changé les idées et que tout le monde était là pour s’amuser et pour se donner à fond.

Après des qualifications superbes, j’ai hésité à remplir ma fiche parce que j’avais peur d’aller faire une finale devant 20’000 personnes; 4 ans sont passés depuis ma dernière compète et je voulais pas avoir l’air ridicule devant tout ces gens!

Mais bon, compète ou pas, le fait de grimper avec des filles géniales en finale comme Mélissa Le Nevé, Anna Stöhr ou encore Anne Laure Chevrier, ça m’a bien motivée.

Premier bloc je ne bougeais pas, bien ridicule il a fallut que je change quelque chose pour la suite. J’ai commencé à jouer le jeux avec le public et à prendre mon pied en grimpant et puis ça a plutôt bien marché! Au final j’ai fini seconde grâce à un jeté à deux mains et mon dieux je me demande comment j’ai fait parce que si y a bien un truc dans la grimpe que je maitrise pas, ben c’est les dynamiques…

C’est bien la preuve que je suis une grimpeuse qui grimpe à 100% avec le cœur. Dans les gorges j’étais incapable d’enchainer un 8b parce qu’on m’avait brisé le cœur et au contraire, sur une compète de bloc en résine ( mon anti discipline) j’arrive à mettre des buts à des filles qui font des finales en coupe du monde….le monde à l’envers….

 

 

 

 

Photos: Laurent Lafouche et Fred Labreuveux